IA et médecine, un lien étroit…

Article · mai 11, 2022

Qu’est-ce que l’IA ? Arthur Samuel, un des pionniers de l’IA, a défini cette notion en 1959 comme étant « La capacité des ordinateurs à apprendre sans être explicitement programmés ». Aujourd’hui, nous pouvons la définir comme étant un algorithme crée par l’Homme agissant comme les humains ou autres animaux.

En tant que moniteur-ices informatiques, il nous semblait important de réaliser un article sur l’Intelligence Artificielle (IA) et ses potentielles applications dans la médecine.

Quelle est la différence entre machine learning ? Réseau de neurones ? Deep learning ? Ces 3 termes appartiennent à l’IA mais correspondent à des niveaux de profondeurs différents. 

- Machine learning : nous donnons des exemples, définissons des catégories, mais l’algorithme découvre lui-même des patterns entre les données, générant un modèle prédictif par exemple. 
- Réseau de neurone : à partir des données que nous fournissons, l’algorithme détermine lui-même les catégories et les patterns entre les données, générant l’IA. Le nom s’explique par le fait qu’elle est désignée de manière analogue au cerveau, avec différentes couches corticales, un nombre infini de synapses et de la plasticité neuronale.  
- Deep learning : il s’agit d’une IA avec plusieurs couches de réseaux de neurones en séries. Chaque couche correspond à une caractéristique, dont plusieurs qui sont cachées, c’est là qu’émerge la notion de boite noire (=parties de l’algorithmes totalement inconnus)

Dans quels domaines pouvons-nous appliquer l’IA à la médecine ? Pratiquement tous, avec déjà de nombreux exemples d’IA qui fonctionnent, et qui peuvent servir de réel soutien aux professionnels de la santé : la prévention, la détection, le diagnostic, les traitements, les soins, la formation, l’administratif, la recherche. 

Quelle place occupe-t-elle aujourd’hui ? Aujourd’hui, tous les résultats sont similaires, c’est en combinant l’IA et les professionnels de santé, que nous obtenons les meilleurs résultats, en diminuant drastiquement le nombre d’erreurs. 

Quelques exemples d’IA dans la médecine :

  • Path.ai : pour la détection de cancer ;

  • DeepMind : pour le diagnostic d’ostéro-arthrite ;

  • Babylon Health : chatbot de médecin personnalisé ;

  • Google Health : pour prédiction de l’outcome des patients hospitalisés ;

  • Qventus : pour optimiser le flux des patients ;

  • AlphaFold : pour prédir la forme d’une protéine en recherche. 

Et vous ? Avez-vous des idées d’IA appliquée à la médecine ? Pensez-vous que ce sujet est important ? Ou il ne s’agit que d’un effet de mode ?

Articles récents

Genève et les langues étrangères

Genève, petit canton de presque 500’000 habitants, a la chance de s’inscrire dans une société multiculturelle et multilingue. Plus de 40% de sa population est d’origine étrangère, et parle au moins une langue autre que le français. L’envers du décors est…

Les prothèses orthopédiques par impression 3

La médecine personnalisée... mais à quel prix ? De manière progressive mais sûre, la médecine personnalisée nous offre des outils plus efficaces et moins risqués pour le traitement de nombreuses pathologies : la mucoviscidose, le cancer, les…

La télémédecine: un avenir incertain ?

Selon la définition de l’OMS, la télémédecine englobe « la pratique de la médecine au moyen de techniques interactives de communication des données ; cela comprend la fourniture de soins médicaux, la consultation, le diagnostic et le traitement, ainsi que…

L’univers podcastien: la révolution audio

Les podcasts, ces émissions audios disponibles en ligne, sont devenus, au cours des dernières années, un compagnon quotidien pour de nombreuses personnes. C'est une méthode aisée pour se divertir, s'informer et apprendre de nouvelles choses. Au-delà de…

Actidote : une application pour la prévention de la dépression chez les étudiants ?

Nombreux sont les étudiants souffrants de problèmes liés à leur santé mentale au sein de l’Université de Genève, pourtant leur accès aux soins n’est pas aussi important. Plusieurs raisons à cela, parmi elles figurent la peur d’être stigmatisé, le manque…